Traitement avec le TheraBionic P1

Le TheraBionic P1 produit

Le TheraBionic P1 produit des champs électromagnétiques de radiofréquence (RF) de faible intensité, qui sont modulés en amplitude à des fréquences spécifiques aux tumeurs. L’appareil est couplé à une antenne en forme de cuillère, qui est placée dans la bouche du patient, plus précisément sur la partie antérieure de la langue du patient pendant trois séances de soixante minutes par jour.

Le TheraBionic P1 émet des champs électromagnétiques de radiofréquence de faible intensité et les niveaux absorbés par le corps pendant le traitement sont inférieurs à ceux générés par les téléphones cellulaires lorsqu’ils sont tenus près du corps. Aucun effet secondaire grave n’a jamais été rapporté avec l’utilisation du dispositif TheraBionic P1, même après plus de six ans d’utilisation continue.

Jusqu’à récemment, seul le traitement symptomatique était conseillé pour les patients qui ne répondent pas ou qui sont intolérants aux traitements de première et de deuxième ligne pour le carcinome hépatocellulaire avancé.

Le dispositif TheraBionic P1 permet une approche thérapeutique nouvelle et innovante. Il est utilisé pour le traitement systémique des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé qui ne répondent pas ou qui sont intolérants aux traitements de première et de deuxième ligne pour le carcinome hépatocellulaire avancé.

 

Dans une étude de phase I/II, non randomisée, initiée par un investigateur et à groupe unique chez des patients présentant un CHC avancé, Costa et ses collaborateurs ont évalué la tolérance et l’efficacité du traitement du carcinome hépatocellulaire avancé avec des fréquences de modulation spécifiques du CHC champs électromagnétiques de faible intensité (Costa, de Oliveira et al. 2011).

Les patients atteints d’un CHC avancé avec ou sans métastases, diagnostiqués par imagerie ou biopsie, âgés de 18 ans ou plus, ayant un status de performance ECOG de 0 à 2 et présentant une insuffisance hépatique permanente étaient admissibles au recrutement. Les traitements locaux ou systémiques antérieurs par le sorafénib ou la chimiothérapie ont été autorisés. Quarante et un patients atteints du CHC avancé et une function hépatique Child Pugh A ou B et des options thérapeutiques limitées ont reçu une intervention (6 femmes, 35 hommes ; âge médian : 64 ans ; intervalle : 18 – 85 ; état BCLC B : n=6, état BCLC C : n=35). Trente et un patients (75,6 %) présentaient des signes radiologiques de progression de la maladie avant le début de l’étude, progression définie par la comparaison des études d’imagerie de base avec les études d’imagerie obtenues au cours des six mois précédents. Trente-quatre (82,9 %) patients avaient reçu un traitement avant le début de l’étude, dont 25 par chimioembolisation. Sept (17,1 %) patients n’avaient pas reçu de traitement avant le début de l’étude en raison (1) d’une insuffisance hépatique grave dans cinq cas, ou (2) du refus de recevoir une chimiothérapie pour une maladie métastatique.

Le programme de traitement du CHC consistait en l’émission séquentielle de cycles répétés de 194 fréquences de modulation spécifiques du CHC identifiées par les méthodes décrites dans Barbault et al (Barbault, Costa et al. 2009) pendant 60 minutes, trois fois par jour. Le traitement avec l’appareil médical a été administré jusqu’à la progression de la maladie ou jusqu’à la mort. Des études d’imagerie ont été réalisées toutes les 8 semaines. Les patients ont été traités dans deux cohortes séquentielles. Après que la première cohorte (n=23) ait montré des résultats encourageants (survie sans progression 6 mois : n = 6), la deuxième cohorte (n=18) a été recrutée.

L'efficacité du traitement

Le principal critère d’évaluation était la proportion de patients qui ne présentaient aucune progression à 6 mois. Les critères d’évaluation secondaires étaient la survie médiane sans progression (PFS) (premier jour de traitement jusqu’à la progression de la maladie ou décès) et la survie globale médiane (OS) (premier jour de traitement jusqu’au décès).

Efficacité du traitement : Sur les 41 patients, 14 (34,1 %) ont eu une maladie stable pendant plus de 6 mois, ce qui répond au critère d’efficacité primaire préétabli de 8 patients avec une survie sans progression d’au moins 6 mois. La survie médiane sans progression fut de 4,4 mois (IC à 95 % : 2,1-5,3) et l’OS de 6,7 mois (IC à 95 % : 3,0-10,2). La survie estimée à 12, 24 et 36 mois était de 27,9 % (s.e. = 7,1 %), 15,2 % (s.e. = 5,7 %) et 10,1 % (s.e. = 4,8 %), respectivement. Dans l’ensemble, il y a eu six survivants à long terme ayant un OS supérieur à 24 mois et quatre survivants à long terme ayant un OS supérieur à 3 ans. Il est important de noter que cinq des six survivants à long terme (83 %) présentaient des signes radiologiques de progression de la maladie au moment de l’inscription à l’étude. Deux des trois patients ayant la survie la plus longue (44,6 et +58 mois) présentaient des signes radiologiques de progression de la maladie au début de l‘étude et avait une maladie au stade C du BLCL. Ce dernier patient est resté sous traitement avec une réponse presque complète pendant 58 mois.

Rétrécissement de la tumeur

Le rétrécissement tumoral tel qu’évalué par imagerie radiologique ainsi que les changements dans les niveaux d’AFP ont été documentés chez les patients atteints d’un CHC avancé recevant des ondes radio modulées à des fréquences spécifiques du CHC administrés par la sonde intrabuccale. L’activité antitumorale chez les patients présentant un CHC avancé a été illustrée par des réponses partielles observées chez quatre patients (9,8 %) et des baisses des taux de l’AFP supérieures à 20 % chez quatre patients. Au total, 18 patients (43,9 %) ont eu une réponse objective ou une maladie stable pendant plus de 6 mois. Il est important de noter que des bienfaits cliniques ont également été observés chez les patients atteints de la maladie de Child Pugh B, c’est-à-dire des patients souffrant d’insuffisance hépatique grave qui tolèrent moins bien le traitement antitumoral au moyen de médicaments tels que le sorafénib (Nexavar®), le Lenvatinib (Lenvima®) ou le régorafénib (Stivarga®).

Améliorations symptomatiques

En tout, 11 patients se plaignaient de douleur avant le début du traitement, 3 patients faisaient état d’une douleur de grade 3, 5 patients d’une douleur de grade 2 et 3 patients d’une douleur de grade 1. Après le début du traitement, cinq patients (45,5 %) ont signalé une disparition complète de la douleur et deux patients (18,2 %) ont signalé une diminution de la douleur. Deux patients n’ont signalé aucun changement et deux patients ont signalé une augmentation de la douleur. Ainsi, 63,6 % des patients souffrant de douleurs liées au cancer ont éprouvé une amelioration de la douleur.

Comparaison avec l'étude de phase II sur le sorafénib

Ces résultats ont été comparés à ceux d’Abou-Alfa et al (Abou-Alfa, Schwartz et al. 2006) : Dans une grande étude de phase II évaluant les effets du sorafénib chez des patients atteints de CHC avec une fonction hépatique de Child-Pugh A et B qui n’avaient pas reçu de traitement systémique antérieur, Abou-Alfa et al. ont observé des réponses partielles en utilisant les critères de l’OMS chez 2,2 % des patients. A titre comparaison un taux quatre fois plus élevé (9,8 %) a été observe avec l’appareil médical TheraBionic.

Mécanisme d'action des fréquences sur le CHC

En 2001, Pasche et Barbault ont commencé à examiner des patients souffrant de cancer dans le but d’identifier des fréquences spécifiques du cancer. En utilisant des dispositifs non invasifs émettant des niveaux très faibles et sûrs de champs électromagnétiques de radiofréquence, communément appelés radiofréquences, ils ont découvert que les patients souffrant de cancer présentaient des changements subtils mais reproductibles de leur pouls palpable lorsqu’ils étaient exposés à certaines fréquences. Ensuite, ils ont émis l’hypothèse que les fréquences qu’ils avaient découvertes pourraient être utilisées pour traiter le cancer et ont conçu une étude dans laquelle les patients se voyaient offrir un traitement avec des fréquences spécifiques aux tumeurs. Les ondes radio modulées aux fréquences spécifiques de la tumeur ont été délivrées pendant trois heures par jour au moyen d’un appareil portable à piles connecté à une antenne en forme de cuillère placée sur la langue du patient, ce qui a pour résultat l’administration d’ondes radio dans tout le corps (Barbault, Costa et al. 2009).

Plusieurs patients participant à cette étude, publiée en 2009, ont montré des signes de rétrécissement tumoral ou de stabilisation de la croissance de la tumeur, confirmant l’hypothèse selon laquelle les ondes radio modulées à des fréquences tumorales spécifiques pourraient bloquer la croissance du cancer (Barbault, Costa et al. 2009) Cette hypothèse a été confirmée dans une étude suivante menée par Costa et ses collaborateurs chez de patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé, qui a été publiée en 2011 (Costa, de Oliveira et al. 2011) Dans cette étude, le traitement par les ondes radio spécifiques du cancer a de nouveau entraîné soit un rétrécissement tumoral, soit un arrêt de croissance tumorale chez environ la moitié des patients traités (Costa, de Oliveira et al. 2011).

En 2012, Zimmerman et ses collaborateurs travaillant dans le laboratoire du Professeur Pasche ont démontré que les ondes radio spécifiques au cancer identifiées chez les patients ayant reçu un diagnostic de cancer étaient capables de bloquer ou de ralentir la croissance des cellules cancéreuses. Ces expériences ont été réalisées avec du matériel de laboratoire reproduisant les mêmes niveaux de radiofréquence que ceux générés chez les patients recevant un traitement avec l’appareil portable connecté à l’antenne en forme de cuillère. Ces expériences ont également montré que la croissance des cellules cancéreuses n’était bloquée que lorsque des ondes radio spécifiques aux tumeurs étaient utilisées, c’est-à-dire que les ondes radio spécifiques au CHC bloquaient la croissance des cellules CHC mais n’affectaient pas la croissance des cellules cancéreuses du sein. De même, les ondes radio spécifiques au cancer du sein ont bloqué la croissance des cellules cancéreuses du sein mais n’ont pas affecté la croissance des cellules CHC. De plus, les ondes radio choisies au hasard n’ont pas affecté la croissance des cellules cancéreuses, confirmant ainsi le concept bien accepté selon lequel les ondes radio choisies au hasard, telles que celles générées par des dispositifs tels que les téléphones cellulaires, n’affectent pas la croissance des cellules cancéreuses ou des cellules normales.

Comparaison avec les résultats d'études randomisées menées chez des patients atteints d'un carcinome hépatocellulaire avancé.

Le rapport suivant décrit une évaluation méthodologiquement valable de l’efficacité thérapeutique de l’appareil médical TheraBionic (TB) au moyen d’une analyse statistique de plusieurs études. Dans ce rapport, les résultats d’une étude TheraBionic à un seul bras sont comparés avec les groupes témoins et les groupes de traitement de deux autres études. Nous examinons trois résultats :

  1. Progression Free Survival (survie sans progression)
  2. Taux de réponse
  3. Survie globale chez les patients qui n’ont pas une fonction hépatique de Child Pugh Classe B

Les données d’étude disponibles représentent une traduction des données d’étude de TheraBionic de la langue anglaise, que l’on peut trouver sous le lien suivant : https://therabionic.de/therapy-with-the-therabionic-p1-medical-device/#studydata En cas de divergences entre la présente traduction et le texte anglais, la version anglaise fait foi.

Les données de cette analyse proviennent de trois études sur le carcinome hépatocellulaire qui ont été publiées dans des revues scientifiques d’importance:

  1. Costa FP et al (2011) Treatment of advanced hepatocellular carcinoma with very low levels of amplitude-modulated electromagnetic fields, British Journal of Cancer 105, 640-648(Costa, de Oliveira et al. 2011).
  2. Bruix J et coll. (2017) Regorafenib pour les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire qui ont suivi un traitement au sorafénib (RESORCE) : un essai de phase 3 randomisé, à double insu, contrôlé contre placebo, Lancet 389:56-66(Bruix, Qin et coll. 2017).
  3. Zhu AX, et al (2015) Ramucirumab versus placebo comme traitement de deuxième ligne chez les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé après un traitement de première ligne au sorafénib (REACH) : un essai de phase 3 randomisé, à double insu, multicentrique Lancet Oncology 16:859-70(Zhu, Park et al. 2015)

Les comparaisons suivantes ont été effectuées au moyen d'analyses statistiques:

  1. Comparaison des résultats d’efficacité de TheraBionic aux groupes placebo dans les études Bruix et Zhu.
    1. Survie sans progression (PFS) pour tous les patients
    2. Taux de réponse pour tous les patients
    3. Survie globale en retirant les patients de classe Child Pugh B du groupe TheraBionic.
  2. Comparaison des résultats de l’efficacité de TheraBionic avec ceux du groupe regorafenib dans l’étude Bruix. Aucune comparaison n’a été faite avec le ramucirumab puisque l’étude Zhu n’a pas montré de différence significative entre le ramucirumab et le placebo.
    1. Survie sans progression pour tous les patients
    2. Taux de réponse pour tous les patients
    3. Survie globale en retirant les patients de classe B de Child Pugh du groupe TheraBionic.

Résultats Placebo

Survie sans Progression (PFS): TheraBionic vs Placebo

TheraBionic (TB) vs Placebo dans l’article de Bruix

l’étude Median PFS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB

(groupe expérimental)

4.4 mois 2.1 mois 5.3 mois
Bruix

(groupe placebo)

1.5 mois 1.4 mois 1.6 mois

Les intervalles de confiance à 95 % de ces deux études ne se chevauchent pas – en fait, la différence entre la limite supérieure pour l’étude Bruix et la limite inférieure pour l’étude TheraBionic est de 0,5 mois. Ceci fournit des preuves très solides que la survie sans progression (PFS) des patients de l’étude TheraBionic est statistiquement supérieure au groupe placebo de l’étude Bruix.

TheraBionic vs Placebo dans l’article Zhu

l’étude Median PFS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB

 

4.4 mois 2.1 mois 5.3 mois
Zhu 2.1 mois 1.6 mois 2.7 mois

Les intervalles de confiance à 95 % de ces deux études se chevauchent de 0,6 mois, mais la limite supérieure pour le groupe placebo dans l’étude Zhu est inférieure de 1,7 mois à la PFS médiane dans l’étude TheraBionic (2,7 mois vs 4,4 mois). De plus, la PFS médiane observée dans l’étude TheraBionic est 2,09 fois plus longue que la médiane observée dans l’étude Zhu. Dans l’article de Zhu, les auteurs ont signalé qu’une amélioration de 0,7 mois (2,1 contre 2,8 mois) de la PFS a entraîné une différence très significative entre les groupes (p<0,0001, figure 3A dans l’article).

Conclusion : la comparaison des données appuie fortement la détermination que le taux de PFS chez les patients recevant le traitement avec l’appareil TheraBionic est statistiquement supérieur au taux de PFS dans le groupe placebo dans l’étude de Zhu.

Les deux analyses ci-dessus appuient l’affirmation selon laquelle la survie sans progression est significativement améliorée chez les patients traités avec le dispositif TheraBionic comparativement aux patients sous placebo (norme de soins après l’échec du sorafénib).

Taux de réponse TheraBionic vs Placebo

TB vs placebo dans l’article Bruix

l’étude Taux de réponse de l’étude (CR+PR) Limite inférieure de confiance à 95 %

(Intervalle de confiance exact)

Limite supérieure de confiance à 95 %.

(Intervalle de confiance exact)

TB 4/41 = 9.76% 2.7% 23.1%
Bruix 8/192 = 4.1% 1.8% 7.96%

Le taux de réponse observé dans le groupe TheraBionic est 2,4 fois plus élevé que le taux de réponse dans le groupe placebo Bruix. De plus, la limite supérieure de l’intervalle de confiance pour le groupe placebo est inférieure au taux de réponse observé dans le groupe TheraBionic. Enfin, un test binomial à un échantillon pour déterminer si le taux de réponse TheraBionic est de 4,1 % (hypothèse nulle basée sur le taux placebo) par rapport à l’alternative unilatérale selon laquelle le taux de réponse TheraBionic est supérieur au taux placebo a une valeur p de 0,034.

TheraBionic vs Placebo dans l’article Zhu

l’étude Taux de réponse de l’étude (CR+PR) Limite inférieure de confiance à 95 %

(Intervalle de confiance exact)

Limite supérieure de confiance à 95 %.

(Intervalle de confiance exact)

TB 4/41 = 9.76% 2.7% 23.1%
Zhu 2/282 = 0.7% 0.9% 2.5%

Les intervalles de confiance à 95 % de ces deux études ne se chevauchent pas. Il s’agit d’une preuve très solide que le taux de réponse réel dans le groupe TheraBionic est supérieur au taux de réponse observé chez les patients du placebo Zhu. De plus, un test binomial à un échantillon pour déterminer si le taux de réponse TheraBionic est de 0,7 % (hypothèse nulle basée sur le taux placebo) par rapport à l’alternative unilatérale selon laquelle le taux de réponse TheraBionic est supérieur au taux placebo a une valeur p inférieure à 0,0001.

Les deux analyses fournissent des preuves statistiques solides que la survie sans progression est significativement améliorée chez les patients traités avec le dispositif TheraBionic par rapport aux patients sous placebo (norme de soins après l’échec du sorafénib).

Survie globale des patients TheraBionic qui n’ont pas une fonction hépatique de classe Child Pugh B vs placebo.

Avant d’effectuer cette analyse, les patients avec une fonction hépatique de classe Child Pugh B ont été retirés du groupe d’étude TheraBionic. Cela a été fait parce que l’étude TheraBionic contenait beaucoup plus de patients dans ce groupe que le groupe placebo dans les études Bruix et Zhu. Dans l’étude TheraBionic, il y avait 20/41 (49%) de patients avec le statut de classe Child Pugh B, alors que dans l’étude Bruix il y en avait 6/194 (3%) et dans l’étude Zhu il y en avait 6/282 (2%). Dans ces deux études, les patients devaient avoir une fonction hépatique Child Pugh A. Cependant, les patients des études Bruix et Zhu qui ont progressé vers Child Pugh B après l’enregistrement et avant la randomisation ont été inclus. Étant donné que les patients de ce groupe (classe B de Child Pugh) ont un pronostic de survie inférieur à celui des patients de classe A de Child Pugh, ces patients ont été retirés.

TheraBionic vs Placebo dans l’article de Bruix

l’étude Median OS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB 9.8 mois 4.4 mois 27.1 mois
Bruix 7.8 mois 6.3 mois 8.8 mois

L’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic est supérieure de 2 mois à l’OS médiane du placebo. De plus, la limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % pour le groupe placebo est de 8,8 mois, soit un mois de moins que l’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic. Il s’agit d’une preuve statistique solide que l’OS est plus longue dans le groupe TheraBionic que dans le groupe placebo.

TheraBionic vs Placebo dans l’article Zhu

l’étude Median OS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB 9.8 mois 4.4 mois 27.1 mois
Zhu 7.6 mois 6.0 mois 9.3 mois

L’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic est supérieure de 2,2 mois à l’OS médiane du groupe placebo. De plus, la limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % pour le groupe placebo est de 9,3 mois, ce qui est ½ mois plus bas que l’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic. Il s’agit d’une preuve statistique solide que l’OS est plus longue dans le groupe TheraBionic que dans le groupe placebo.

Ces deux analyses fournissent des preuves statistiques solides que le taux de survie globale chez les patients sous placebo se situe entre 7,6 et 7,8 mois. Comme ces deux études présentaient des médianes observées presque identiques et des intervalles de confiance comparables à 95 %, il est prouvé que le taux d’OS chez les patients sous placebo se situe dans la plage observée de ces études. Le taux d’OS TheraBionic est supérieur de 2 mois au taux d’OS du groupe placebo (des deux études) et la limite supérieure pour cet intervalle est de plus de 2 ans (27,1 mois).

Résumé des comparaisons de TheraBionic avec les groupes placebo

Pour chacun des trois résultats présentés, il existe des preuves statistiques très solides à l’appui de l’affirmation selon laquelle la thérapie TheraBionic apporte une amélioration statistiquement significative des résultats cliniquement significatifs (survie sans progression, taux de réponse et survie globale) par rapport aux données du placebo de deux grands essais de phase 3 contemporains avec un total de 476 patients sous placebo.

Résultats Regorafenib

PFS : TheraBionic vs Regorafenib (article de Bruix)

PFS : TheraBionic vs Regorafenib (article de Bruix)

l’étude Median PFS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB 4.4 mois 2.1 mois 5.3 mois
Bruix 3.1 mois 2.8 mois 4.2 mois

 

La PFS médiane dans le groupe TheraBionic est de 1,3 mois de plus que dans le groupe Regorafenib (Reg). De plus, la limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95 % est inférieure de 0,2 mois à la durée médiane de la PFS pour le groupe de TB. Cela fournit des preuves très solides que le taux de PFS pour les patients de l’étude TheraBionic n’est pas pire que le taux de PFS dans le groupe Regorafenib et pourrait être supérieur au taux de PFS dans le groupe Regorafenib.

Taux de réponse TheraBionic vs Regorafenib (article de Bruix)

Taux de réponse TheraBionic vs Regorafenib (article de Bruix)

l’étude Taux de réponse de l’étude (CR+PR) Limite inférieure de confiance à 95 %

(Intervalle de confiance exact)

Limite supérieure de confiance à 95 %.

(Intervalle de confiance exact)

TB 4/41 = 9.76% 2.7% 23.1%
Bruix 40/379 = 10.5% 7.7% 14.1%

Le taux de réponse observé dans le groupe TheraBionic est inférieur de moins de 1 % au taux de réponse du groupe Bruix Regorafenib. De plus, les intervalles de confiance se chevauchent bien, ce qui donne à penser que les deux taux de réponse sont très comparables.

Survie globale des patients TheraBionic qui ne sont pas de classe Child Pugh B par rapport aux patients Regorafenib.

Tel que décrit ci-dessus, avant d’effectuer cette analyse, les patients de classe B de Child Pugh ont été retirés du groupe d’étude TheraBionic. Cela a été fait parce que l’étude TheraBionic contenait beaucoup plus de patients dans ce groupe que le groupe Regorafenib dans l’étude Bruix. Dans l’étude TheraBionic, il y avait 20/41 (49%) de patients avec le statut Child Pugh Classe B, alors que dans l’étude Bruix il y en avait 6/379 (1,6%). Étant donné que les patients de ce groupe (classe B de Child Pugh) ont un pronostic de survie inférieur à celui des patients atteints d’une maladie de classe A de Child Pugh, ces patients ont été retirés.

l’étude Median OS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB 9.8 mois 4.4 mois 27.1 mois
Bruix 10.6 mois 9.1 mois 12.1 mois

L’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic est inférieure de 0,8 mois à l’OS médiane du groupe Regorafenib. Cette valeur se situe bien à l’intérieur de l’intervalle de confiance de 95 % pour le groupe Regorafenib et fournit donc la preuve que le temps d’OS n’est pas significativement différent entre les groupes TB et Regorafenib.

Survie globale des patients TheraBionic qui ne sont pas de classe Child Pugh B par rapport aux patients Regorafenib.

Tel que décrit ci-dessus, avant d’effectuer cette analyse, les patients de classe B de Child Pugh ont été retirés du groupe d’étude TheraBionic. Cela a été fait parce que l’étude TheraBionic contenait beaucoup plus de patients dans ce groupe que le groupe Regorafenib dans l’étude Bruix. Dans l’étude TheraBionic, il y avait 20/41 (49%) de patients avec le statut Child Pugh Classe B, alors que dans l’étude Bruix il y en avait 6/379 (1,6%). Étant donné que les patients de ce groupe (classe B de Child Pugh) ont un pronostic de survie inférieur à celui des patients atteints d’une maladie de classe A de Child Pugh, ces patients ont été retirés.

Survie globale des patients TheraBionic qui ne sont pas de classe Child Pugh B par rapport aux patients Regorafenib.

l’étude Median OS Limite inférieure de confiance à 95 % Limite supérieure de confiance à 95 %
TB 9.8 mois 4.4 mois 27.1 mois
Bruix 10.6 mois 9.1 mois 12.1 mois

 

L’OS médiane observée dans le groupe TheraBionic est inférieure de 0,8 mois à l’OS médiane du groupe Regorafenib. Cette valeur se situe bien à l’intérieur de l’intervalle de confiance de 95 % pour le groupe Regorafenib et fournit donc la preuve que le temps d’OS n’est pas significativement différent entre les groupes TB et Regorafenib.

Résumé de la comparaison du groupe TheraBionic avec le groupe Regorafenib

Pour les PFS, TheraBionic était légèrement meilleur que le groupe Regorafenib (1,3 mois) et pour le taux de réponse et la survie globale était légèrement inférieur à celui du groupe Regorafenib (0,74 % plus bas et 0,8 mois plus court). Ces analyses fournissent des données statistiques à l’appui de l’affirmation selon laquelle la thérapie TheraBionic produit des résultats comparables (c.-à-d. non inférieurs) par rapport aux patients traités par le régorafénib dans des résultats cliniquement significatifs (survie sans progression, taux de réponse et survie globale) d’un vaste essai de phase 3 contemporain avec 379 patients traités par le régorafénib.

Conclusions générales

Conclusions générales de l’évaluation statistique de l’étude TheraBionic à bras unique par rapport aux groupes témoins et aux groupes de traitement de deux autres études évaluant l’efficacité de nouveaux médicaments comme traitement de deuxième ligne du carcinome hépatocellulaire avancé.

Étant donné que l’essai pivotal auprès de patients évaluant le dispositif TheraBionic a été réalisé avec un seul bras, il y avait une question quant à la robustesse des résultats cliniques sur l’efficacité s’ils étaient comparés à des populations de groupes témoins appropriés. Les analyses fournies ci-dessus démontrent que l’appareil TheraBionic montre une amélioration statistiquement significative de la PFS, de la survie globale et du taux de réponse par rapport à deux populations distinctes du groupe témoin. Cette preuve doit être considérée comme très solide puisque ces résultats sont appuyés par deux populations différentes du groupe témoin de la phase 3. De plus, les analyses ci-dessus fournissent des preuves suggérant que le dispositif TheraBionic n’est pas inférieur à la thérapie Regorafenib et, selon le résultat, peut être meilleur que cette thérapie. Enfin, il est important de reconnaître que 20/41 (48,9 %) des patients de l’étude TheraBionic ont tiré un bénéfice clinique de cette thérapie (PR+SD) même si les patients recrutés dans l’étude TheraBionic présentaient un risque très élevé (49,8 % avec Child Pugh Class B au moment du recrutement) et avaient donc un très mauvais pronostic de réponse ou de survie.

En conclusion, les données tirées de la littérature actuelle publiée fournissent des preuves convaincantes à l’appui de l’efficacité de la thérapie TheraBionic chez les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé.

Si vous souhaitez de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Le dispositif TheraBionic P1 ne peut être obtenu que sur ordonnance d'un médecin agréé.

Conclusions

Le traitement par champs électromagnétiques à modulation d’amplitude administrés par voie intrabuccale est sûr, bien toléré et présente des avantages cliniques, c’est-à-dire des effets antitumoraux et des avantages symptomatiques, chez les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé qui n’ont pas d’autre option thérapeutique disponible. La majorité des patients participant à cette étude avaient soit échoué les options de traitement standard, soit présentaient une insuffisance hépatique grave qui limitait leur capacité de tolérer toute forme de traitement systémique ou intrahépatique. En effet, 16 patients (39,0 %) avaient une fonction hépatique de classe Child-Pugh B8 ou B9. Chez ces patients, la survie médiane sans progression était de 4,4 mois (IC à 95 % : 1,6-7,6 mois), ce qui est identique à celui de l’ensemble du groupe. Cinq de ces 16 patients (31,3 %) ont reçu un traitement pendant plus de 7,5 mois, ce qui indique que ce traitement est bien toléré, même chez les patients atteints d’insuffisance hépatique grave.

Complications

Le traitement a été bien toléré et il n’y a pas eu de toxicité de grade 2, 3 ou 4 malgré un traitement de longue durée. Les seuls effets indésirables liés au traitement ont été une mucosite de grade 1 (un patient) et une somnolence de grade 1 (un patient) sur un total de 266,8 mois de traitement.